Cet accompagnement élaboré sur mesure sur un mode bienveillant n’est pas pour autant dénué d’exigences. Les jeunes sont alors amenés à s’engager, à tenir bon dans les démarches qu’ils entreprennent qui nécessitent bien évidemment des efforts de leur part.

Des fois, vu que j’avais des baisses de motivation, des fois… c’était un peu dur d’aller, non, parce que (le travailleur social) est super sympa, mais il y avait des trucs que je devais faire à la maison (qu’il m’avait demandé de faire) et je me disais : Arr je dois faire ça… mais sinon j’ai vraiment aimé (…) Parce qu’on est… enfin, c’est un peu comme si on avait des devoirs, donc (rire gêné) j’étais un peu obligée de faire…

Djenah

Pour plusieurs jeunes, Alexandre qui voulait entrer à la Poste et qui finalement s’est orienté vers un apprentissage d’assistant de la promotion physique et de la santé ou encore Chiara qui a finalement renoncé à faire une formation pour entrer directement dans l’emploi, l’accompagnement n’ a pas été linéaire. Il a fallu envisager des réorientations, refaire des stages, changer les pistes envisagées, remettre l’ouvrage sur le métier en cours d’année.

Donc, tout simplement le stage s’est terminé. Ma conseillère m’a dit : voilà est-ce que tu veux que je continue à t’aider à chercher un apprentissage ? Quels sont tes objectifs ? On a eu un entretien, on en a discuté. Donc on a eu une discussion importante sur les démarches pour cette année 19-20. On a téléphoné à l’ECG du soir, on a cherché des alternatives pour pas que je laisse tomber mes études…

Chiara

Prendre le temps et inscrire l’accompagnement dans la durée

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